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Escapade Madrilène : Alejandro

J'arrive à Madrid avec mon sac à dos. Toute la journée, je marche, je visite, je m'imprègne. Je goûte aux tapas, je traverse les places, je regarde les façades. Partout je croise des garçons superbes. Dans les rues, dans les parcs, dans les bars. Cette abondance me surprend, m'excite déjà.

En fin de journée, je rejoins enfin la chambre que j'ai louée à Vallecas pour 4 nuits, près de l'avenida de la Albufera. Je pose mon sac, je m'allonge. Je lance une application. Les notifications pleuvent. Les profils sont nombreux, et surtout beaux. Plus encore que dans les rues. Madrid est une vitrine masculine.

Avec un, le courant passe. Alejandro, Ale. Trente ans, brun, peau mate, yeux noirs, cuisses solides, fesses parfaites. Mon type exact. On discute en espagnol. Il me glisse : « Hablas bien, tranquilo ». Je souris, je sais que je cherche mes mots, mais ça crée un lien. Rapidement, il propose de se voir. Aucun de nous ne peut recevoir, mais il insiste. Nous sommes voisins. On se fixe rendez-vous à 21 h, devant une station de métro.

J'arrive en avance. Lui se présente dix minutes plus tard. Sportif, short moulant qui souligne ses cuisses, son cul. Son sourire est franc, son regard accroche. Nous marchons. Il me parle, il connaît le quartier, moi je l'écoute, captivé autant par son corps que par ses phrases. La chaleur pèse, près de trente-cinq degrés. La nuit tombe. Il m'emmène au Cerro del Tío Pío, le parc des Siete Tetas. De là-haut, la vue sur Madrid illuminée est splendide.

Nous nous installons dans l'herbe. D'abord, nous continuons de parler. Mais nos corps se rapprochent. Nos jambes se frôlent, nos mains s'effleurent. Son regard devient plus lourd, plus insistant. Sa main se pose sur ma cuisse, j'y réponds. La pression s'intensifie, je sens sa bosse gonfler. Je me tourne, nos lèvres se rejoignent. Baiser soudain, profond, nos langues se cherchent. Je défais sa braguette, je libère son sexe tendu, je le caresse, puis je le prends en bouche. Il gémit « joder… ». Mais du bruit nous interrompt.

Il murmure : « Conozco un sitio más tranquilo. » Nous reprenons notre souffle, nous repartons. Dix minutes à marcher, à parler encore, comme pour masquer l'impatience. Il me conduit dans un recoin isolé. Là, plus de retenue. Nous nous étreignons fort, nos bouches se dévorent. Ses lèvres glissent à mon oreille, sa voix chaude me souffle : « Quiero que me la comas. » Cette phrase en français m'aurait fait bien rire, mais en espagnol, c'est tout autre chose. Avec son accent, c'est irrésistible. J'obéis aussitôt. Je tombe à genoux devant lui, je baisse son short, j'avale sa queue. Il gémit, ses mains agrippent ma nuque.

Puis je m'arrête. Je me relève. Il descend à son tour, s'agenouille, sa bouche avale mon sexe raide. Sa langue me rend fou. Je susurre : « voy a correrme ». Il s'arrête net, me sourit, ses mains glissent sur mes fesses.

Je m'incline. Il se place derrière, ses mains m'empoignent aux hanches, il me pénètre d'un mouvement ferme. Je plie les genoux, je le laisse entrer. Une chaleur brûlante me traverse, il halète : « qué rico… ». Ses coups sont rapides, sensuels. Puis il se retire, se penche devant moi, m'offre ses fesses. J'avance, je le prends doucement. « despacio… eres grande », murmure-t-il. J'entre, je trouve mon rythme. Il se masturbe en même temps, ses soupirs s'accélèrent : « sí… sigue… así… »

Je sens que je vais jouir. Je préviens : « me voy a correr ». Il répond aussitôt : « no te pares… dentro ». Je lâche tout en lui, secoué. Quand je me retire, il me pousse doucement à genoux et jouit dans ma bouche, ses râles étouffés par la nuit.

Nous nous rhabillons vite et nous marchons à nouveau dans les rues de Vallecas, calmés mais complices. Nous échangeons nos Instagram avant de nous séparer. Depuis, parfois un like, un mot. Une rencontre brève, intense, marquée par Madrid, sa chaleur et l'évidence de l'instant.

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Dernière réponse le 17 septembre
40 6

Photo de Fabbb
648 km • Passif
a publié ce sujet
Lille59000
62 •
Pas facile quand on ne parle pas espagnol.......
43 •
👍
Kiki71*
58 •
Hummm beau début de vacances
Tits
59 •
Alejandro c est une chanson de Lady Gaga
Brunochaud44
55 •
Très excitant ton recit, tu as un don pour raconter des histoires de cul
woody71
53 •
Encore une belle histoire bien excitante
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