La Maison des Ombres
La maison abandonnée se dressait au bout d'une route oubliée, enveloppée dans un voile de brume automnale qui rendait ses contours fantomatiques. Les planches pourries grinçaient sous le vent, et les fenêtres brisées laissaient filtrer une lumière pâle, comme si le temps lui-même avait renoncé à cet endroit. Pourtant, au coeur de cette ruine, une pièce avait été aménagée en secret. Un refuge improvisé pour ceux qui cherchaient l'anonymat dans leurs désirs les plus profonds. Lilian, quarante-cinq ans, un homme au corps athlétique sculpté par des années de discipline personnelle, s'y était rendu ce soir-là, le coeur battant d'une excitation mêlée d'appréhension. Il avait entendu parler de cet endroit par des murmures sur des forums discrets : une maison hantée par les fantômes du plaisir, où les rencontres étaient brutes, sans attaches.Lilian gara sa voiture à l'écart, sous un arbre noueux, et s'avança vers la porte défoncée. Ses pas crissaient sur les feuilles mortes. Il portait un jean moulant qui soulignait ses cuisses fermes et son cul rebondi, ce "beau cul" comme il l'appelait en riant intérieurement, un atout qu'il savait mettre en valeur. Une chemise noire entrouverte laissait deviner un torse poilu, marqué par l'âge mais encore vigoureux. À quarante-cinq ans, Lilian avait un potentiel sexuel qu'il assumait pleinement : il aimait le sexe, le désirait avec une faim insatiable, surtout quand il s'agissait de se soumettre à un homme plus dominant. Ce soir, il espérait trouver quelqu'un qui saurait le prendre en main, le faire plier sous le poids du plaisir.Il poussa la porte, qui s'ouvrit avec un gémissement sinistre. L'intérieur était sombre, imprégné d'une odeur de poussière et de moisi. Il suivit un couloir étroit, guidé par une lueur vacillante au fond. La pièce aménagée était surprenante : un matelas king-size jeté au sol, recouvert de draps propres, des bougies allumées sur des étagères improvisées, et même un petit radiateur électrique pour chasser le froid. Quelqu'un avait pris soin de rendre l'endroit habitable, presque intime. Lilian s'arrêta sur le seuil, son pouls s'accélérant. Il n'était pas seul.Assis sur le bord du matelas, un homme plus âgé le fixait d'un regard intense. Il devait avoir cinquante ans, avec une barbe poivre et sel bien taillée, des épaules larges et un torse massif visible sous un t-shirt tendu. Ses yeux verts brillaient d'une assurance predatory, et un sourire lent étira ses lèvres quand il vit Lilian. Il s'appelait Claude – du moins, c'est le nom qu'il utilisait dans ces cercles. Cinq ans de plus que Lilian, il exsudait une maturité qui le rendait irrésistible : un actif pur, habitué à diriger, à posséder. Il se leva lentement, mesurant bien plus d'un mètre quatre-vingts, et s'approcha."Tu es en retard, " dit Claude d'une voix grave, rauque, comme du gravier sous des bottes. "J'ai failli partir."Lilian déglutit, sentant une chaleur familière monter en lui. "Désolé. La route était plus longue que prévu. Mais je suis là maintenant."Claude s'arrêta à quelques centimètres de lui, son souffle chaud effleurant le visage de Lilian. Il leva une main et caressa doucement la joue de l'autre homme, descendant vers son cou. "Bien. Parce que j'ai faim ce soir. Et toi, tu as l'air d'avoir exactement ce qu'il me faut."Lilian frissonna sous le contact. Il avait toujours aimé ça : le jeu de la domination, le moment où l'autre prenait le contrôle. "Qu'est-ce que tu veux ?" murmura-t-il, sa voix déjà chargée de désir.Claude rit doucement, un son profond qui vibra dans la pièce. "Ce que je veux ? Toi. Entièrement. Déshabille-toi."L'ordre était direct, sans fioritures. Lilian obéit, ses doigts tremblants défaisant les boutons de sa chemise. Il la laissa tomber au sol, révélant son torse musclé, ses tétons déjà durcis par l'excitation. Puis le jean, qu'il fit glisser le long de ses jambes, exposant son boxer tendu par une érection naissante. Claude observait, les bras croisés, un sourire appréciateur aux lèvres."Pas mal, " commenta-t-il. "Tourne-toi. Montre-moi ce beau cul dont on m'a parlé."Lilian rougit légèrement mais obéit, se tournant pour offrir à Claude une vue parfaite sur ses fesses rondes et fermes. Il sentit les mains de l'homme plus âgé se poser sur ses hanches, puis glisser vers le bas, pétrissant la chair avec une fermeté possessive."Putain, oui, " grogna Claude. "C'est parfait. Tu aimes ça, hein ? Te faire mater comme une salope ?"Les mots étaient crus, mais ils allumèrent un feu en Lilian. "Oui, " avoua-t-il, la voix haletante. "J'aime ça. Prends-moi."Claude ne se fit pas prier. Il tira Lilian contre lui, pressant son corps massif contre le sien. Lilian sentit l'érection dure de Claude contre ses fesses, une promesse de ce qui allait suivre. Les lèvres de l'actif se posèrent sur son cou, mordillant la peau sensible, tandis que ses mains exploraient : l'une descendant vers le boxer pour empoigner le sexe de Lilian, l'autre remontant pour pincer un téton."Ah !" gémit Lilian, arquant le dos. "Plus fort..."Claude rit à nouveau. "Demande poliment.""S'il te plaît... plus fort."Les doigts de Claude serrèrent plus fort, tirant un cri de plaisir de Lilian. Il le fit pivoter face à lui et l'embrassa avec voracité, sa langue envahissant sa bouche comme pour la conquérir. Lilian répondit avec ferveur, ses mains agrippant les épaules de Claude, sentant les muscles durs sous le tissu. Ils s'embrassèrent ainsi pendant de longues minutes, le baiser devenant de plus en plus sauvage, ponctué de mordillements et de grognements.Finalement, Claude le poussa vers le matelas. "À genoux, " ordonna-t-il.Lilian s'exécuta, tombant à genoux sur le sol dur. Claude déboutonna son pantalon, libérant son sexe épais, veineux, déjà dressé et luisant de précum. Il mesurait bien vingt centimètres, courbé légèrement vers le haut, avec un gland rouge et gonflé. Lilian saliva à la vue, son propre membre palpitant dans son boxer."Suce-moi, " dit Claude, empoignant les cheveux de Lilian pour le guider.Lilian ouvrit la bouche, prenant le gland entre ses lèvres. Il le lécha d'abord lentement, savourant le goût salé, puis engloutit plus profondément, sentant la bite remplir sa bouche. Claude grogna de plaisir, ses hanches poussant en avant pour s'enfoncer plus loin."Oui, comme ça... Prends-la toute, salope."Lilian s'appliqua, suçant avec enthousiasme, sa langue dansant autour de la hampe. Il sentait les veines pulser contre ses lèvres, et les mains de Claude dans ses cheveux le guidaient, imposant un rythme plus rapide. Des filets de salive coulaient sur son menton, mais il n'en avait cure ; il aimait cette sensation d'être utilisé, d'être l'objet du désir de cet homme plus âgé.Claude haletait maintenant, ses yeux mi-clos. "T'es bon à ça. Mais je veux plus. Relève-toi et enlève le reste."Lilian obéit, se débarrassant de son boxer pour révéler son propre sexe, dur et dressé, environ dix-sept centimètres, avec des couilles pendantes et poilues. Claude le poussa sur le matelas, face contre les draps, et s'agenouilla derrière lui. Il écarta les fesses de Lilian, exposant son trou rose et serré."Regarde-moi ça, " murmura Claude. "Prêt à être baisé."Il cracha sur ses doigts et les glissa entre les globes, taquinant l'entrée. Lilian gémit, poussant ses hanches en arrière. "Oui... Mets-les dedans."Claude enfonça un doigt, puis deux, étirant doucement mais fermement. Lilian se cambra, sentant l'intrusion brûlante. "Putain, c'est bon..."Claude accéléra, doigtant plus profondément, touchant la prostate et arrachant des cris à Lilian. "T'aimes te faire doigter comme une chienne en chaleur ?""Oui ! Plus... S'il te plaît, baise-moi."Claude retira ses doigts et positionna son sexe contre l'entrée. Il avait pris un préservatif dans sa poche – sécurité d'abord, même dans l'abandon – et l'enfila rapidement, lubrifiant avec du gel qu'il avait apporté. Puis, d'une poussée lente mais inexorable, il s'enfonça en Lilian."Ahhh !" cria Lilian, la douleur initiale se muant rapidement en plaisir intense. Claude était gros, le remplissant complètement.Claude grogna, agrippant les hanches de Lilian. "T'es serré... Parfait."Il commença à bouger, d'abord lentement, savourant chaque centimètre, puis plus vite, ses couilles claquant contre les fesses de Lilian. La pièce résonnait de leurs gémissements, du bruit humide de la chair contre la chair. Lilian se masturbait en rythme, son corps tremblant sous les assauts."Plus fort ! Baise-moi plus fort !" supplia-t-il.Claude obéit, pilonnant avec une force brute, ses mains laissant des marques sur la peau. "T'es à moi ce soir. Prends tout."Ils changèrent de position : Lilian sur le dos, les jambes relevées, permettant à Claude de plonger plus profondément. Leurs regards se croisèrent, chargés de luxure pure. Claude se pencha pour l'embrasser tout en continuant ses va-et-vient, mordant la lèvre inférieure de Lilian."Je vais jouir, " haleta Lilian, sa main accélérant sur son sexe."Attends-moi, " grogna Claude, augmentant la cadence.Quelques instants plus tard, Lilian explosa, son sperme jaillissant sur son ventre en jets chauds. Claude le suivit de près, se retirant pour enlever le préservatif et éjaculer sur le torse de Lilian, marquant sa peau de son essence.Ils restèrent allongés, essoufflés, dans la lueur des bougies. Claude caressa le visage de Lilian. "C'était bon. On remet ça ?"Lilian sourit, encore tremblant. "Absolument. Mais la prochaine fois, dans un endroit plus... civilisé ?"Claude rit. "Pourquoi ? L'abandon rend ça meilleur."Dehors, le vent hurlait, comme un écho à leurs passions déchaînées. Ce n'était que le début.
