La saga du Comte : l’ambassadeur ottoman partie 1
Je fus seul dans la cour intérieure du château.
Ces tours austères et imposantes, avec leurs pierres blanches calcaires ancestrales, étaient accompagnées par un logis central attenant en rez-de-chaussée.
De sa toiture pentue recouverte de petites tuiles en terre cuite plate, deux magistrales cheminées fumantes en pierre de tuffeaux donnèrent à cet ensemble une harmonie austère.
Sur la façade du logis plusieurs fenêtres à meneaux d'époque renaissance en vitraux.
Au centre une porte en ogive avec deux portes à bâtant en chêne finissait d'achever le décor.
Soudain, elle s'ouvrit lentement, un homme d'allure étrange au premier abord en sortit.
Il s'avança vers moi, venant à mon encontre.
C'était un Soldat d'élite de l'infanterie ottomane, qui devait probablement servir de majordome à l'ambassadeur.
Il eut une mine d'un sacripant jovial, une espèce de bonhomie féroce respire dans ses traits fortement caractérisés qu'accentua sa longue moustache ; on vit qu'il fut capable d'apporter de la drôlerie dans le meurtre.
Il porta un tarbouch rouge autour duquel s'enroule en turban une pièce de toile commune, une casaque brune dont les bouts rentrent dans la ceinture, et de larges culottes de drap bleu, un salvar.
Ses mollets musclés furent exhibés, à ses longs pieds une sorte de ballerine de couleur rouge, en guise de chausse.
Sa taille moyenne se caractérisa par sa musculature guerrière.
Une virilité combative, un raffinement dans ses vêtements, son odeur de patchouli, m'excitait promptement.
Ses grands yeux verts et sa peau basanée apportèrent une finition égrillarde, sensuelle.
Il s'arrêta devant moi, son regard perçant se posa sur moi, et il me dit :
- Bienvenue, saqi ! Suis-moi !
Je lui répondis poliment :
- Bien le bonjour, soldat ! Avec plaisir !.
Je le suivis, marchant derrière lui, nous passâmes l'entrée du logis, nous traversâmes brièvement un grand couloir, puis nous franchîmes une porte en chêne sur la gauche qui déboucha dans une grande pièce.
Une grande poutre la traversa de toute part, accompagnée de chevrons en chêne en transverse au-dessus d'un plancher.
Au centre de la pièce se trouva un lustre à trente-six bougies sur deux rangées en fer forgé.
Au milieu de la pièce, une immense table de ferme accompagnée de bancs également en chêne, en face une cheminée magistrale, une braise ardente dans le foyer, deux demi- troncs d'arbres positionnés sur de lourds chenets réchauffant la pièce.
À proximité se trouvait une baignoire en cuivre, recouverte d'un drap de lin épais, remplie d'eau chaude dont je perçus la vapeur fumante, accompagnée d'une multitude d'herbes aromatiques aux fortes odeurs médicinales.
Le soldat de sa main gauche m'invita au bain.
Il me dévêtit intégralement, je fus nu devant lui.
À partir de ce moment, je ne fus plus maître de la situation.
Il me prit par la main et me fit entrer dans la décoction, m'obligeant à me plonger dans la mixture aromatique accompagnée d'eau et de lait d'ânesse.
Il me laissa me détendre dans ce bain agréable, il prit plusieurs fioles et il versa des parfums enivrants.
Puis, il prit une éponge de mer, me releva, la plongeant dans ses effluves odorantes, il commença à me frotter, la passant partout dans les moindres recoins.
Il n'exista pas à visiter ma fente, passant beaucoup plus lentement l'éponge inquisitrice, encore intacte de l'odeur de la semence de Saint-Just.
Il passa ses doigts dans ma fente, caressant mon orifice encore ouvert.
Il me regarda, sans dire un mot, il prit ma main et la porta sur son salvar, me faisant toucher ses bourses ainsi que sa verge en érection.
Il tira sur l'étoffe afin de sortir de sa ceinture ses attributs.
Son sexe bandant, large, épais, circoncis avec un beau gland arrondi fut accompagné d'une belle paire de bourses étrangement rasées.
Il prit ma main pour que je le masturbe.
De mes doigts longs et fins, je m'empressai d'exciter ce gaillard, ne désirant qu'une seule chose, qu'il me prenne promptement et vigoureusement.
Il me replongea dans le bain et me mit à genoux, sa verge dure, guerrière, prête pour aller au combat.
Du bord de mes lèvres pulpeuses, j'engouffrai ce gland proéminent, descendant langoureusement, engloutissant sa verge épaisse jusqu'à sa base.
Je remontai légèrement, engloutissant douceur, telle fut mon inclinaison envers l'empire.
Il fut agréablement surpris par ma manière de faire, son excitation était à son comble.
Puis il mit ses sur ma tête afin de m'obliger à déguster son sexe.
Il imposa la cadence, me faisant baver excessivement, calant sa verge au fond de ma gorge.
Il souriait, me disait des mots salaces en langue ottomane, dont je ne comprenais pas le sens.
Puis, il m'arrêta. Me releva, me fit sortir de la baignoire, me fit mettre à genoux, de dos, face à la table sur l'un des bancs en chêne, il me plaqua contre le plateau, je sentis son sexe érectile s'introduire en moi sans difficulté.
Il commença sans ménagement une cadence de saillie irrespectueuse, fruste, gaillarde.
Je gémissais avec élan de cet ébat sauvage, ce qui alimentait la fougue de l'assaillant.
Il posséda ma croupe, ses bourses pleines, s'échouant avec fracas sur mes fesses, il cria comme aux combats, menant son ascendance sur moi, son saqi, sa récompense de guerrier.
Il me prit ainsi un long moment, puis soudain, dans un râle extrême, il délivra sa semence au fond de mes entrailles.
Il resta en moi bandant plusieurs minutes, m'embrassant dans le cou, sa longue moustache frôlant mes joues.
Il se retira, me prit par la main et il le replongea dans le bain.
Il repassa l'éponge de mer dans mon entre afin d'effacer les traces de sa saillie.
Il la repassa partout sur mon corps, puis il me sortit du bain, m'enveloppant dans un drap de coton, me plaçant ensuite près de la cheminée au feu vif afin que je me sèche.
Quelques instants après, il me présenta une chaise afin que je m'asseye, il commença par défaire le ruban noir de velours de ma longue chevelure, puis il commença à me brosser les cheveux lentement avec une brosse revêtue d'argent sur la face de présentation.
Une fois qu'il eut fini, il me leva, enlevant le drap dans lequel il m'eut enveloppé.
Il me vêtit d'un long caftan de soie doré avec des fleurs colorées brodées en motif.
Il me dit :
- Suis-moi saqi, tu es prêt ! Je vais te présenter à notre maître.
- Je vous suis, soldat. Rétorquai-je !
Il prit un chandelier en étain qui se trouva sur la table, avec la braise du foyer de la cheminée, il alluma une bougie, puis les autres ensuite.
Nous traversâmes la pièce, nous franchîmes une seconde et lourde porte en chêne, puis nous nous engouffrâmes dans un escalier en colimaçon de l'une des tours du château.
De vive allure, nous gravîmes les marches médiévales, puis nous arrivâmes sur un palier où se dressait une troisième porte en ogive d'une allure austère et imposante.
Deux soldats janissaires ottomans montaient la garde.
Il frappa à la porte, il entra, me laissant seul devant les deux officiers.
Qu'allais-je découvrir de l'autre côté de cette porte ? L'ambassadeur? Quels délicieux supplices m'attendirent?


