Le plan épervier 2
L'adjudant Colbert tenait sa proie dans ses griffes, et j'étais celle-ci!
Moi qui avait eu la bonne idée d'écrire dans mon carnet combien je fantasmais sur lui. Le premier coït rapide lors d'un exercice était un aperçu de la main mise qu'il aurait dorénavant sur moi…mais la situation était loin de me déplaire. Reconnaissons-le notre unité ne courrait pas un grand danger ne servant que de logistique pour les tchadiens mais il était de notre devoir de respecter les consignes et la garde du campement la nuit en était une. Mon tour était pour ce soir de 22h à 4h et j'avais l'habitude d'avoir Fred pour binôme. Ce dernier m'interpelle dans l'après-midi: « comme ça tu me laches…tu préfères Colbert »… je bredouillais tant bien que mal que je n'y étais pour rien tout en imaginant que l'adjudant n'avait pas écarté Fred pour rien. 22h pétante nous prenions donc notre garde et Colbert me mît de suite dans l'ambiance « A partir de minuit quand tout le monde dort et jusqu'à 4h tu seras ma chose sexuelle ». Point de menace pour moi mais plutôt une forte excitation que je ne laissais pas paraître tout heureux que mon supérieur m'imagine soumis. Lors d'une ronde Colbert s'adossa contre un arbre et m'ordonna de le sucer, sortant son sexe de son pantalon, une belle bête que je n'avais fait que sentir dans mon cul l'autre jour. « Suce, chienne… ». Je m'agenouillais et me montrais entreprenant, sous-pesant ses couilles bien pendantes pour mieux guider sa verge vers ma bouche. Ma langue tournait autour de son gland et j'enfonçais le tout jusqu'à la glotte… « oh putain mieux qu'une gonzesse, oh tu m'excites j'vais te sauter salope ». A mon tour de m'appuyer contre l'arbre et de présenter mon séant bien cambré que l'adjudant ne mettait pas longtemps à conquérir à grand coups de boutoir, et il ne tardait pas non plus à lâcher la sauce. On se reculottait et sans plus de commentaires, poursuivait notre ronde quand Colbert brisa le silence pour une beauferie de plus « j'savais pas que t'étais une tapette….à la bonne heure ça me fait oublier ma gonzesse que je tringle tout le temps quand je suis en France »….ce à quoi je répondais « Tu vas finir pédé, je suis mieux que ta meuf et je n'ai pas de règles ». Colbert avait certes le bec cloué mais pas le treillis qu'il baissait de nouveau pour que je le branle, ce que je fis avec soin des deux mains tout en approchant ma bouche pour récolter un peu de sperme qui allait s'échouer sur mon visage, j'en profitais pour empoigner ma queue, d'une masturbation énergique pour jouir sur le sol…L'adjudant semblait dégoûté et je comprenais qu'il ne participerait jamais à mon plaisir, un pur actif « un bonhomme quoi pas une fiotte ». 4h sonnait et nous étions relevés, je partais me coucher en ayant 1 branlette, 2 fellations et 2 sodomies à mon passif, j'étais heureux d'être sur le terrain de chasse de l'épervier.
