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LE VENDANGEUR ESPAGNOL 2

Plusieurs jours se passaient dans cette même configuration où le soir après le travail je vidais avec délectation mon bel hidalgo qui ne s'en plaignait pas. Même si je savais qu'il fantasmait sur Sarah et qu'il imaginait probablement que c'était elle qui le pompait, c'est bien moi qui en tirais profit et cela me suffisait. A cette époque je n'en étais qu'à l'aube de ma sexualité et comme tout jeune homme j'étais très avide d'en découvrir un maximum. Visiblement mon partenaire occasionnel n'était pas très novateur dans sa pratique ou se satisfaisait-il de sa vidange quotidienne ? Quoiqu'il en soit sa présence étant limitée aux vendanges je n'avais pas l'intention de me contenter du service minimum. Son corps était superbe et je voulais en connaître le moindre morceau quitte à forcer sa volonté. En fin de journée, alors que mon amant envisageait de réitérer le même scénario, je prétextais une excuse quelconque pour lui indiquais que je ne pouvais pas rester mais que j'étais disponible plus tard. Nous convenions alors que je passerai le prendre dans deux heures à un endroit déterminé à l'abri des regards. Après avoir pris ma douche j'enfourchais ma 103 à destination du rendez-vous. Peppe était déjà là, légèrement en retrait de la route pour ne pas se faire voir et à mon arrivée il vint immédiatement se coller contre moi sur la selle. Lui aussi s'était lavé, je pouvais sentir l'odeur de son savon et le contact de ses cuisses contre les miennes m'excitait déjà. Il ne savait pas où je l'emmenais mais j'avais repéré depuis longtemps un grand ruisseau au milieu de la garrigue assez isolé et tapissé d'herbe. Je venais de temps à autre seul, me donner du plaisir en solitaire entièrement nu. La destination atteinte je cachais ma mobylette et je l'invitais à me suivre un peu plus loin. Il était un peu inquiet et se demandais pourquoi ce changement ? Je le rassurais en lui indiquant que l'endroit était plus tranquille et que l'on aurait un peu plus de temps. Nous étions à présent seuls au fond de ce ruisseau que la garrigue camouflait et où il était quasi impossible de nous apercevoir. Mon bel espagnol regardait dans tous le sens un peu apeuré d'être découvert mais je le rassurais en lui plaquant ma main entre les jambes. Il ne bandait pas, son sexe au repos était encore plus beau et émergeait de sa toison brune. Son prépuce légèrement court laissait apparaitre le bout de son gland dont la couronne se dessinait au-delà. Je lui ôtais entièrement son pantalon malgré sa réticence et en fit de même avec sa chemise. Il était là devant moi totalement nu, un corps et un visage parfaits, une merveille de la nature ! Son inquiétude était perceptible et l'empêchait d'avoir une érection ; alors j'observais l'admirable plastique de mon amant. Des muscles saillants tendaient son corps à chaque déplacement, j'étais subjugué par tant de beauté. Sa pilosité bien qu'abondante était magnifiquement implantée et lui octroyait un charme fou. Je découvrais enfin ses fesses dans toute leurs splendeurs, supportées par des cuisses impressionnantes semblables à des sportifs de haut niveau. Ses mouvements faisaient valser ses gros testicules qui ballotaient de droite à gauche. Le tableau était juste surréaliste et je ne savais plus où poser mes yeux. Je n'avais qu'une envie c'était de dévorer chaque parcelle de ce corps d'homme qui incarnait pour moi la perfection. Je m'approchais de Peppe pour le caresser, mes mains parcouraient chaque centimètre de sa peau et il commençait à gémir. Je voulais sentir sa verge gonfler dans ma bouche et après m'être accroupi, je la gobais entièrement. Son pubis sentait le savon de marseille et je restais collé contre cette toison en effectuant une légère succion. Je me délectais de cet instant, celui qui précède l'érection totale, lorsque le phallus libère sa puissance lentement et effectue sa mutation pour devenir une machine à plaisir. Il ne fallut pas longtemps pour que mon amant dévoile sa vigueur ; sa hampe gorgée de sang se déployait telle une chrysalide en transformation. Rapidement la verge de mon amant emplissait ma bouche tandis que ses testicules virevoltaient entre mes doigts. Je l'entendais émettre des gémissements de plaisir alors que mes lèvres s'acharnaient sur son gland turgescent. Je l'invitais à s'étendre dans l'herbe et à sa grande surprise je me dévêtis également, j'avais envie que nos corps se touchent. Sans lui imposais un soixante neuf je me plaçais tête bèche contre son flanc et reprenais ma fellation. Ses cuisses écartées laissaient entrevoir la partie que j'aimais le plus chez un homme, les fesses et particulièrement les raies noires soyeuses. Je devais m'aventurer précautionneusement sur ce terrain, beaucoup d'hommes n'autorisent pas cet accès intime tant qu'ils n'y ont pas gouté. Il me laissait faire sans prendre d'initiative presque passivement et je demandais alors s'il avait beaucoup d'expérience voire pas du tout. Il était certain que dans le fin fonds de l'Espagne puritaine, les hommes ne devaient pas avoir beaucoup d'opportunités de baiser. Etait-il puceau ou est-ce que le fait d'être avec un homme annihilé son ardeur, je ne le sus jamais. Malgré mon peu d'expérience je n'entendais pas me contenter de si peu et pour le coup je devenais l'actif de la partie. Je m'hasardais à grimper sur son torse, la queue durcie se noyait dans les poils de sa poitrine et ce contact me donnait la chair de poule. La tête en peu plus basse je découvrais sous ses deux joyeuses le début de sa raie. Il fallait que j'atteigne cet objectif sans qu'il se sente agressé dans son intimité. Ma langue glissait le long de sa hampe veineuse pour s'échouer sur ses testicules déjà bien gonflés que je gobais alternativement. Il aimait cela et ses grognements m'encourageaient dans mon action tandis que je sentais ma queue libérer sur son torse mon jus d'excitation. Je pris appui sur ses cuisses pour les relever en les coinçant sous mes coudes et enfin apercevoir cette grotte sacrée. Sous la pression de mes bras ses fesses s'ouvraient comme une pastèque que l'on coupe en deux. Une sublime raie noire apparaissait sous mes yeux sans que je puisse en voir la rosace camouflée comme un trésor à découvrir. Cette position le perturba et il me demanda ce que je faisais tandis que pour la première fois je sentais ses mains sur moi. Pour toute réponse je passais ma langue sur son scrotum en descendant vers le fruit défendu. Je me frayais un passage dans ce sillon sombre en faisant ployer tous ces poils et je sentais que mon amant se contracter alors que j'approchais du graal. Ses mains se crispaient sur mes cuisses mais il ne stoppait pas mon incursion. Je prenais cela pour un consentement et je prolongeais mon inspection lorsque ma langue buta sur son oeillet. La douceur de cette peau fragile m'indiquait que j'avais atteint mon but. Sa rosace était à peine visible au milieu de cette toison, elle était petite et son orifice minuscule. Je pensais à cet instant que personne n'avait probablement jamais lécher cette partie de mon amant. Ses muscles étaient relâchés et il s'abandonnait alors que je lapais vigoureusement son oeilleton. Cette satisfaction d'entendre un mâle dominant gémir alors qu'on lui lèche son intimité la plus sacrée me procure toujours autant de plaisir. Ses mains parcouraient mes cuisses et mes fesses énergiquement comme s'il m'intimait l'ordre de continuer et son trou s'agitait. Je risquais un doigt autour de son orifice mais il m'arrêta aussitôt verbalement ; je n'insistais pas et je continuais à lustrer son trou. J'avais très envie qu'il en fasse de même et je me relevais sur mes genoux en m'appuyant sur sa poitrine mouillée de mon jus. Mes fesses cambrées et ouvertes s'offraient sous ses yeux, allait-il en profiter ? Ses mains se posèrent de part et d'autre de mes lobes pour exercer une pression latérale ; enfin il prenait des initiatives ! Je sentais la brise parcourir mon entrecuisse mais j'attendais autre chose et ces quelques secondes me parurent une éternité. Soudain une sensation humide et chaude parcourait ma raie imberbe pour atteindre mon trou ; je crus défaillir de plaisir. Peppe était entrain de me bouffer le cul, sans doute galvanisé par ce que je lui avais fait vivre un instant auparavant. Je me cambrais au maximum pour ouvrir mon trou, comme pour lui lançais une invitation à me saillir. Je motivais mon partenaire en prenant en bouche sa queue ruisselante qui confirmait le plaisir qu'il avait ressenti. A l'inverse de lui, je ne le rabrouais pas lorsqu'il présenta son doigt aux portes de ma citadelle. Ses mains d'ouvrier agricole, larges, et rêches me pétrissaient les fesses et je l'encourageais par des gloussements de soumission. Une légère contraction accueillie l'introduction de son majeur que je m'empressais d'engloutir avec un mouvement de recul. Je voulais lui montrer que j'étais disposé à plus d'outrage sa part et je remuais mes fesses en conséquence. Je n'étais pas sûr qu'il avait déjà connu ceci, il fouillait mon anus grossièrement. J'arrêtais ma fellation car je ne voulais pas que cette excitation provoque une éjaculation précipitée. Mon trou était tout mouillé, je voulais à tout prix que mon petit espagnol me prenne. J'étais très étroit, pas vierge, mon beau-frère était passé le premier (voir histoire précédente) mais l'épaisseur de sa verge me faisait un peu peur. Pourrai-je supporter ce phallus ? J'étais prêt prendre le risque et pour tout dire impatient de me faire pilonner. Je me doutais que Peppe ne prendrait pas cette initiative et j'étais déterminé à devenir certainement son premier. Je me retournais à 180° pour lui faire face et venir m'empaler sur son pieu. Le précum ruisselant de sa queue et la salive dont j'avais enduit mon anus devrait suffire à la lubrification. Je tenais sa verge entre mes doigts et je l'amenais vers mon trou avant de m'y asseoir dessus. Peppe me regardait surpris par tant d'hardiesse ou simplement parce qu'il n'avait pas prévu cette option. A sa décharge dans ces années-là, il n'y avait pas internet et les sites pornos d'aujourd'hui et encore moins dans son Espagne natale. J'avais surestimé mon ouverture, pas d'esprit mais celle de mon séant car le gland était stoppé net à l'entrée. Mon sphincter refusait le passage malgré mes sollicitations appuyées. Certes j'avais très peu d'expérience mais je me disais que plus dur serait le passage plus grand serait le plaisir. Je renouvelais mon apport salivaire et je repartais à l'assaut de se pieu que j'entendais vaincre. La douleur était vive mais l'envie était plus forte et je brusquais mon orifice jusqu'à le sentir céder. Je laissais mon rectum s'habituer à ce corps étranger qui le dilatais fortement alors que mon amant me regardait avec interrogation. Mes fesses écrasaient maintenant les couilles de Peppe et sa bite était logée au plus profond de mon être. Je commençais alors à trotter sur cette verge qui martyrisait mes entrailles mais en même temps me procurait une jouissance démesurée. Mon amant ressentait également le plaisir que lui délivrait cet étroit boyau qui compressait sa queue. Il accompagnait maintenant mes mouvements verticaux et je percevais que ses testicules devenaient durs au contact. Je ne voulais pas qu'il jouisse aussi rapidement car je voulais profiter au maximum de cette pénétration et je n'étais pas rassasié. Alors que je me retirais de cette étreinte phallique Peppe marqua sa surprise ou plutôt sa frustration. Pensait-il que j'allais le laisser dans cet état alors qu'il était prêt à exploser dans mes fesses. Je m'allongeai à côté de lui en relevant mes jambes pour l'inviter à venir me prendre comme une meuf. Il ne tergiversait pas et vint me donner l'estocade sans aucune retenue, son épée labourant mes chairs et m'arrachant des feulements de mec soumis. Mes mains appuyèrent sur sa nuque pour approcher sa bouche de la mienne, son état d'excitation ne lui permit pas ce refus et nos langues se mélangèrent bruyamment. Je me doutais qu'il ne tiendrait pas longtemps à ce rythme et je profitais de chaque pilonnage jusqu'à l'explosion. Son visage se déforma et tout son corps se statufia ; un cri rauque étouffé accompagnait ses derniers coups de reins. Son sperme se répandait maintenant dans mes entrailles tandis que j'éjaculais sur son torse, maculant sa toison. Pour la première fois j'avais joui en me faisant sodomiser et la puissance de mes jets était à la mesure de mon orgasme. Mon amant s'était effondré sur moi, nos corps, de sueur et de sperme mêlés, gisaient au fond de ce ruisseau. Je pensais à ce moment-là que nous vivions nos derniers jours et que les adieux allaient être compliqués. La veille de son départ nous avons fait l'amour mais il n'y avait pas vraiment de plaisir alors nous sommes restés enlacés sans rien dire, juste des caresses ponctuées par de longs soupirs. Le lendemain Peppe et tous les autres vendangeurs sont montés dans le bus qui les amenait en Charentes. Je n'avais pas eu le courage d'affronter son regard une dernière fois de peur de trahir nos sentiments ; je me tenais à distance sur ma mobylette. Je les regardais s'engouffrer dans le bus quand je vis mon amant, le dernier de la file ; avait-il espérait que je viendrai lui dire adieu ? Au moment de disparaître dans le véhicule il se retourna une ultime fois et m'aperçût au coin de la rue. C'est la dernière image de lui que je garde en mémoire, son visage s'illumina d'un un grand sourire alors que des larmes coulaient sur le mien ; il était mon premier amour ! J'attendais avec impatience les prochaines vendanges pour revoir mon bel espagnol mais il ne revint jamais. Sa famille m'avait indiqué qu'il s'était marié et qu'il ne faisait plus ses migrations saisonnières. Je ne pus alors m'empêchait de l'imaginer dans les bras de sa femme lui faisant l'amour comme il me l'avait fait. Pensait-il à moi à cet instant et aux merveilleux moments que nous avons passé ? J'avais la prétention de croire que oui et cela me consolait. J'ai eu beaucoup de mal à oublier mon beau Peppe, son odeur, son sourire éclatant et sa bonne humeur. Il y a quelques jours alors que je rangeais des affaires, je suis tombé sur une photo de nous deux ravivant ses sentiments que je croyais disparus. Mes yeux se sont embués et ma femme qui était toute proche s'en aperçut, « des jours heureux ?» me dit-elle ; pour toute réponse je fis un signe de tête affirmatif incapable de parler tellement ma gorge était serrée. Aujourd'hui en écrivant ce texte les émotions me reviennent et les interrogations aussi. Qu'est-il devenu, a-t 'il été heureux dans sa vie, m'a-t-il oublié ou se souvient-il comme moi de cet amour saisonnier ? Je n'aurais jamais de réponse à ces questions mais je garde au fond de moi ce moment d'amour si fugace mais tellement intense.
AMOR NOSTER INFINITUS

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Photo de QUIS-MIHI
55 • QUIS-MIHI
515 km • Versatile
a publié ce sujet le 24 juin