Ma première nuit folle à Angers
Bon, j'te raconte, quand je suis arrivé à Angers, y a deux ans, j'étais un peu paumé. Nouvelle ville, nouveau boulot, et un appart au premier étage dans le quartier de la Roseraie. On va pas se mentir, le coin a une sale réputation, mais franchement, c'était près de mon taff, et la vue du balcon la nuit, ça claquait. Moi, d'habitude, je suis pas trop du genre à courir après les plans cul. J'aime bien prendre mon temps, sentir un truc avant de me lâcher. Mais là, tout seul, sans connaître personne, j'avais cette envie qui me grattait, tu vois ? Genre, rencontrer des gens, voir ce qui peut se passer.
Un soir, je me suis motivé à sortir. Direction un bar de nuit, un truc hétéro, ambiance un peu beauf avec des néons qui piquent les yeux et du son à fond. J'avais mis un jean qui me fait un cul d'enfer et une chemise un peu ouverte. Je sirote mon verre, je mate un peu autour, et là, un mec s'approche. Un grand, genre armoire à glace, le style hétéro qui sait qu'il fait tourner les têtes. Il me sort un sourire en coin, un regard qui te jauge, et on commence à discuter. Rien de ouf, juste des conneries sur la ville, le boulot, mais y'a un truc dans l'air, une tension.
Puis un autre gars rapplique. Un Arabe, la trentaine, baraqué, avec une barbe bien taillée et une odeur de parfum qui te colle direct. Il se mêle à la conversation, balance des vannes et rigole fort. On enchaîne les verres, l'heure tourne, et à 6h du mat', le bar ferme. On est là, un peu bourrés, à se demander quoi faire. « On va où maintenant ? » qu'il demande, le grand. Sans trop réfléchir, je lâche : « Bah, venez chez moi, c'est à côté. Par contre, c'est le bordel, je viens d'emménager, hein. »
Dans l'ascenseur, j'te jure, l'ambiance était bizarre. On était serrés, leurs épaules frôlaient les miennes, et je sentais leurs regards sur moi, comme s'ils me déshabillaient. Chez moi, on s'installe sur le canapé, je sors une bouteille de vodka, quelques softs, et on continue à parler. Mais bon, les mots, c'était juste une excuse. 
À un moment, le grand commence à piquer du nez, vautré sur le canapé. L'autre, l'Arabe, me fait : « J'peux me poser cinq minutes sur ton lit ? J'suis rincé. » J'le guide vers ma chambre, le coeur qui cogne. À peine entré, il me chope par le bras, me pousse contre le lit, et là, il baisse son jogging d'un coup. Sa queue, bien dure, juste sous mes yeux. « Viens, suce-moi », qu'il me balance. J'me mets à genoux, je la prends en bouche. Il pose sa main sur ma tête, guide mes mouvements, et moi, je m'applique, je veux lui faire perdre la tête.
Là, j'entends du bruit. L'autre mec, le grand, a dû capter ce qui se passait. Il déboule dans la chambre, et au lieu de se barrer, il s'approche avec un sourire de prédateur. « T'attends quoi, toi ? » qu'il me lance en ouvrant son jean. Et me voilà, entre ces deux mecs, à m'occuper de leurs queues, l'une après l'autre, leurs grognements qui résonnent dans la pièce. J'étais à fond, mon corps en feu, complètement à leur merci.
On finit à trois sur le lit, les corps qui se mélangent, la sueur, les souffles courts. À un moment, dans le feu de l'action, la table de nuit se casse la gueule. Mes jouets (un gode, un plug, du gel) dégringolent par terre. Les deux mecs se marrent, mais y'a un éclat pervers dans leurs yeux. « T'es un sacré coquin, toi », fait l'Arabe en chopant le gode. Il me retourne, me met à quatre pattes, et commence à jouer avec, pendant que l'autre m'attrape par les cheveux et enfonce sa queue au fond de ma gorge. J'étouffe, je gémis, je suis dans un autre monde.
Puis l'Arabe me prend, direct, sans ménagement. Ses coups de reins sont puissants, presque brutaux, et je sens tout mon corps vibrer. Le grand, lui, continue à me baiser la bouche, ses mains serrées autour de ma nuque. Ils finissent par switcher, échangeant leurs places comme si j'étais leur terrain de jeu. J'étais là, complètement offert, et bordel, j'aimais ça, cette sensation d'être désiré, possédé par ces deux mecs.
Cette nuit-là, Angers, la Roseraie, mon appart en bordel… tout ça a disparu. Y'avait juste nous, cette chaleur, ce plaisir brut. Et moi, au milieu, qui découvrais une facette de moi que je connaissais même pas…
 
											 
         
                     
         
         
         
         
         
         
         
         
         
         
         
         
         
         
         
         
         
         
         
        