Suite de cette rencontre troublante avec ce militaire partie 2
Tony s'allongea sur le ventre, ses muscles encore tendus sous ma main, comme s'il essayait de contenir quelque chose. L'huile tiède glissa lentement entre mes paumes avant de s'épancher sur la courbe de ses épaules. Sa peau, légèrement hâlée, captait la lumière tamisée et brillait comme du bronze vivant. Je pris le temps de le contempler un instant. Son dos était large, puissant, ses reins s'affinant avec élégance, appelant instinctivement mes mains à suivre les lignes de son corps.
— Tu es tendu… mais ce n'est pas que du stress, n'est-ce pas ?
Ma voix, basse, frôla son oreille.
Il répondit par un soupir, presque un gémissement étouffé.
— Je ne sais pas… ce que tu fais… mais ça réveille des choses.
Je fis glisser mes paumes lentement, en rythme avec sa respiration. Mes doigts dessinèrent des cercles lents au creux de ses omoplates, descendirent doucement jusqu'à ses lombaires. La chaleur montait. Celle de son corps, la mienne. La pièce vibrait d'une tension palpable. Chaque mouvement, chaque effleurement devenait un langage silencieux entre nous.
Son souffle se fit plus saccadé. Il ondulait légèrement sous mes mains, comme s'il cherchait à me guider sans oser le dire.
— Laisse-toi aller… sens-toi libre… sens-toi vivant…
Je me rapprochai, corps contre corps, dans un contact subtil mais puissant. Ma respiration épousait la sienne. L'huile aidait mes mains à glisser, à explorer, à réveiller. Ses fesses étaient fermes, sculptées, et je sentais les frissons courir sous ma paume à chaque passage lent sur sa peau.
Puis, sans un mot, il se retourna. Nos regards se croisèrent. Un instant suspendu.
Son torse s'offrait à moi, puissant, tendu, et son sexe, gonflé, palpitait sans honte, entre désir et confusion. Il ne disait rien, mais ses yeux… ses yeux parlaient pour lui.
Je posai mes mains à plat sur son ventre, au creux de ce feu qu'il ne comprenait peut-être pas encore, et je remontai doucement vers son plexus, diffusant une onde vibrante d'énergie.
— Respire… accueille ce que tu ressens… Ce n'est ni bien, ni mal. C'est vivant.
Tony ferma les yeux. Ses doigts se crispèrent sur le drap. Des gémissements étouffés franchirent ses lèvres. Je travaillais ses centres, son souffle, sa montée… Je jouais avec cette énergie en lui, sans jamais la brusquer. Elle montait, comme une vague chaude, prête à le submerger.
Il vibrait. Il luttait. Et il s'abandonnait, peu à peu.
Je posai une main sur son ventre, puis lentement, j'approchai de son bassin. Sa peau frémissait sous mes doigts, chaude, vibrante. Ses hanches se soulevèrent à peine, une offrande silencieuse, un aveu. Mon autre main effleura la base de son sexe, juste ce qu'il fallait pour que son souffle se bloque un instant.
Son sexe, gonflé, palpitant, se dressait fièrement, comme s'il réclamait ma présence. Je le frôlai du dos des doigts, doucement, lentement, laissant l'huile glisser sur sa verge épaisse. Il gémit. Ce son, brut, vrai, résonna en moi comme une onde.
— Tu aimes ça…
Il hocha la tête, les yeux fermés, les lèvres entrouvertes.
— Dis-le, Tony…
— J'adore… J'adore comme tu me touches… Je me sens… vivant. C'est puissant.
Je fis courir mes paumes autour de son sexe, sans le saisir complètement, comme une promesse. Il bougea légèrement le bassin, cherchant plus, cherchant moi.
— Regarde-moi, soufflai-je.
Il ouvrit les yeux. Brûlants. Humides. Authentiques.
— J'ai jamais ressenti ça… Pas comme ça. Je suis troublé. Mais j'en ai envie. Depuis que je t'ai vu.
Je m'arrêtai un instant. Il me regardait, vulnérable mais assumé.
— Tu veux que je te dise un truc ?
— Oui. Dis-moi ce que tu veux vraiment.
Il sourit, un peu gêné, un peu fier. Puis il laissa tomber :
— J'ai rêvé de toi. Plusieurs fois. Que tu me masses comme ça… Que tu te collais à moi… Que tu me faisais jouir sans me toucher. Juste avec ton souffle, avec ton énergie… Ton regard. Et que je pouvais enfin tout lâcher… sans peur, sans masque.
Je restai silencieux un instant. C'était un aveu. Un cadeau. Une vérité nue.
— Ce que tu ressens là… c'est l'énergie de ton corps, de ton coeur, de ton sexe… qui se réveille. Et moi, je suis là pour l'honorer. Pas pour la juger.
— Continue… s'il te plaît… Je veux que ça monte encore… J'ai jamais été aussi dur… aussi fier. Regarde-moi…
Je posai ma main sur son sexe, pleine, chaude, huilée. Il haleta.
— Tu es magnifique, Tony. Fier de ce que tu es. De ce que tu ressens. Et moi… je suis là avec toi. Pour t'accompagner jusqu'au bout de toi-même.
Mes mains continuaient à explorer son corps, sans hâte, sans peur. Son sexe était dur, lourd, vibrant, dressé comme une affirmation. Mais au-delà de l'érection, il y avait cette énergie qu'il ne comprenait pas encore, cette chaleur nouvelle qui montait de son bas-ventre, jusqu'à son coeur.
Je m'approchai de lui, le corps frôlant le sien. Ma joue toucha la sienne, nos souffles se mélangèrent. Il tourna doucement la tête vers moi, nos lèvres si proches que je sentais son envie trembler.
— J'ai jamais voulu un homme comme ça avant, murmura-t-il, la voix rauque. Mais là… Là, j'en ai envie. Pas juste pour le corps. Pas juste pour l'instant.
Je restai silencieux, l'écoutant.
— C'est comme si… tu réveillais un truc que j'ai toujours étouffé. Un homme… un vrai, en moi. Celui qui voudrait donner. Tout donner. Sa tendresse. Sa chaleur. Pas juste une étreinte. Mais un feu… un refuge.
Il posa sa main sur la mienne, celle qui caressait encore lentement son sexe.
— Tu sens ? Tu vois comment je suis pour toi ? C'est pas juste physique. C'est… profond. J'ai envie que tu sentes ce que je pourrais être, si je laissais tomber mes barrières.
Il se redressa un peu, ses yeux ancrés dans les miens, brûlants, doux et puissants à la fois.
— J'ai envie de toi, oui. Mais pas juste ton corps. J'ai envie de ton regard sur moi. J'ai envie que tu m'explores comme tu masses. Avec respect, avec lenteur, avec vérité. J'ai envie de te montrer que je peux être cet homme… l'homme qui donne du plaisir, qui aime, qui vibre, qui embrasse sans peur.
Mon coeur battait. Il n'y avait plus de rôle. Plus de barrière. Juste lui… nu dans son désir, dans son honnêteté.
— Si tu me laissais faire… je te montrerais ce que ça veut dire… être avec un homme, vraiment. Pas juste baiser. Mais aimer. Toucher autrement. T'offrir ma chaleur, ma bouche, mon souffle… et toi, t'abandonner à ça.
Je posai doucement ma main sur sa joue. Il frissonna.
— Tu es en train de naître, Tony… Et c'est beau.
Il sourit. Les larmes aux yeux, le sexe en feu, l'âme en éclosion.
— Aide-moi… À aller jusqu'au bout. De cette envie. De moi.
Je restai proche de lui, mes mains posées sur ses hanches, le regard planté dans le sien. Son torse se soulevait à chaque respiration, ses muscles frémissaient sous la peau huilée. Il était là, offert, vulnérable… mais plus sûr que jamais.
— Tu t'ai jamais vu comme ça, soufflai-je.
Il sourit, un peu tendu, un peu fier.
— C'est parce que je me suis jamais laissé être comme ça. Pas avec quelqu'un… pas avec un homme. C'est la première fois que je me sens… libre de le ressentir.
Mes mains glissèrent à nouveau, frôlant ses cuisses, remontant vers la base de son sexe. Il était toujours aussi dur, imposant, vibrant. Il le savait. Et cette fois, il osait en parler.
— Tu le sens, hein ? Comme je bande pour toi. Comme mon sexe réagit à toi… à ton énergie.
Je le regardai sans détour, respirant calmement, ancré. Il poursuivit, plus bas, plus intense :
— J'en suis fier. J'ai toujours su que j'étais bien “monté”, mais là… avec toi… c'est autre chose. J'ai envie que tu le ressentes, vraiment. Pas juste dans tes mains. Mais dans ton ventre, dans ton souffle… J'ai envie de te faire sentir ce que c'est un homme qui assume. Qui se donne. Qui te fait vibrer rien qu'en te touchant.
Il attrapa doucement mon poignet, le guida vers son bas-ventre, sans le forcer, mais avec cette assurance nouvelle.
— J'ai envie de te faire découvrir ça. Pas juste mon sexe. Moi, en entier. L'homme que je suis quand j'aime, quand je désire. J'ai rêvé de ça, tu sais. D'un moment où c'est pas juste un fantasme dans ma tête. Où je peux vivre ça… avec toi. Sans me cacher.
Il ferma les yeux un instant, reprenant son souffle, sa voix devenant presque un murmure.
— J'ai envie de me coller contre toi. Que tu sentes mon corps, mon sexe contre le tien. Que tu saches ce que je pourrais te faire… si tu m'ouvres cette porte. J'ai envie de t'embrasser. Pas juste pour exciter. Pour dire merci. Pour dire : “je te vois.”
Je posai ma main sur son coeur, qui battait fort. Je sentais l'émotion, l'intensité.
— Tu es magnifique dans ce que tu ressens, Tony. Ce que tu es en train de vivre… c'est une naissance.
Il rouvrit les yeux. Ils brillaient d'un feu calme.
— Et j'ai envie que tu sois le premier à me voir vraiment naître… À me toucher… avec vérité.
Il frôla mes lèvres de ses doigts, comme un souffle.
— J'ai envie que tu m'apprennes ce que c'est… être avec un homme… pas juste pour jouir. Pour vibrer. Pour aimer. Avec mon corps. Mon sexe. Mon coeur.
Il me regarde, encore troublé, la respiration courte, les yeux brillants d'émotion.
— Dis-moi… C'était réel ? Ce qu'on a vécu là… C'était dans ma tête ? J'ai rêvé ? J'ai l'impression de m'être endormi… ou de m'être réveillé. Je comprends plus rien…
Je souris doucement, ma main toujours posée sur son coeur.
— Réel ou pas… ça n'a plus d'importance, Tony. Ton voyage était là. Tu viens de naître. Tu t'es connecté à toi. À l'homme que tu es vraiment. À ton désir, à ta sensibilité, à ta force.
Il frissonne, ému, silencieux.
Je le regarde avec une tendresse profonde, puis je murmure, le regard ancré dans le sien :
— Réel ou pas… tel est ta vérité. Celle que ton corps a criée, celle que ton coeur a révélée, celle que ton âme n'a plus voulu taire.
Il ferme les yeux, deux larmes glissent sur ses tempes.
Et dans ce silence partagé, il renaît.













