Ce moment où tout a changé

C'était au lycée, pendant un cours de maths.
Il était assis juste derrière moi, et chaque fois qu'il me parlait, sa voix me faisait frissonner.
Un jour, il a posé sa main sur mon épaule pour me montrer quelque chose sur ma copie… et il l'a laissée là un peu trop longtemps.
Je n'ai rien dit, mais mon corps entier s'est tendu. Ce n'était pas juste un contact, c'était un signal. Le genre de geste qui te fait comprendre que tu n'es pas invisible, que quelqu'un te voit vraiment.

On ne s'est jamais embrassés, jamais rien dit clairement. Mais ce moment-là, ce frisson dans cette salle de classe trop froide, c'était la première fois que je me suis senti désiré. Et ça, je ne l'oublierai pas.

En 1ère au lycée. Nos regards étaient soutenus depuis plusieurs semaines. Lors d'un voyage scolaire, pendant le spectacle, nos genoux n'ont cessé de se frotter dans le noir. Nos regards appuyés lors du retour au bus mais également un léger malaise...
Mais notre timidité ne nous a jamais permis de passer le cap avec ce très beau mec...
Heureusement, j'avais un sexfriend secret par ailleurs et j'organisais de belles branlettes collectives qui me rassasiaient !!😋

C'était à l'armée. J'étais instructeur. Et dans la chambre, on parlait de je ne sais plus quoi. Je crois me souvenir que mon peloton devait se changer.
Il était en slip mais je n'ai vu que son visage et son torse. Et j'ai éprouvé une très forte attirance envers lui. Le trouvant tellement mignon.
Moi le soi disant hétéro qui faisait des rêves homo qu'on nous avait dit normaux car parties intégrantes de l'évolution, de l'adolescence, de la construction de soi.
Un pur moment de paradis gravé en moi, longtemps oublié, refoulé.
Mais plus désormais 😘

Pour moi, c'était dans un sauna. J'étais dans le jacuzzy, et il était assis en face de moi, je l'ai trouvé beau, charmant, charismatique. Il m'a souri, au bout de quelques mimutes, nos pieds se sont effleurés et nous avons engagé la conversation. Il m'a demandé mon numéro....et celà a duré 11 ans.

Moi c'était a l'armée, j'étais de garde ce week-end là et je rentrais dans ma chambre mais il fallait passer par le caporal de garde pour dire qu'on était rentré. Il s'est mit a discuter avec moi et m'a demandé ce que j'allais faire. N'ayant pas de télé, je lui ai dit que j'allais bouquiner. Il m'a proposé de regarder la télé dans sa chambre individuel. J'ai accepté et m'a dit qu'il finissait dans 45 minutes et qu'après je pourrais rester sans problème. Il est arrivé ét m'a dit :je vais prendre ma douche. Il c'est retrouvé en slip devant moi, et mon corps a frissonné de partout.pendant qu'il prenait sa douche j'ai remarqué qu'il y avait des bouquins de mecs sur sa table.j'ai maté un peu et je me suis un peu exite Après ca douche il s'est installé sur le lit a côté de moi en slip et a déposé sa main sur ma cuisse. Et a approché sa bouche contre la mienne, j'étais tellement bien que tout se voyait dans mon short. Et la j'ai passé un après-midi et la nuit a m'en rappeler encore.

Je vis avec mon homme depuis plus de 20 ans et chaques fois que l on fait l amour, j 'ai l impression que c est la première fois, j adore parcourir son corps mince et imberbe,

Pour moi c'était avec mon meilleur ami de collège et lycée.
Nous étions dans le même lycée mais pas dans la même classe, mais nous déjeunions ensemble tous les midi.
Un midi nous sommes allés dans un immeuble pour déjeuner au dernier étage et dans l'ascenseur qui nous menait au 16eme étage, je mâchais un chewing-gum. Il m'a demandé si j'en avais un et ma réponse fut « non, mais si tu veux le miens, viens le chercher »
Et il est venue et nos langues se sont emmêlées… beau moment

Je suis peut-être un peu hors-sujet mais pour une fois qu'il y a un sujet positif, je voulais participer et comme c'est un moment fondateur de ma personnalité d'adulte :
J'étais enfant, je ne sais pas quel âge exactement mais entre 6 et 10ans, à l'école il y avait une fille ronde dont le groupe avait l'habitude de se moquer, sans être moi-meme partie prenante des moqueries, ou pas frontalement du moins, je n'en pensais pas moins ; mais un jour ça l'a visiblement plus touché que les autres jours et elle s'est mise à pleurer, ce jour-là ça m'a touché, et marqué de manière indélébile, je pense que ce jour-là j'ai conscientisé la notion d'injustice, de cruauté du groupe, et découvert l'empathie mature.